En 2023-2024, la Parole Errante Demain accueille une fois par mois des séances du séminaire de la division politique. Le séminaire a lieu une fois par mois à partir de 18h30 à la Parole Errante à Montreuil (9 rue François Debergue, métro Croix de Chavaux à Montreuil). Les séances sont libres d’accès et vous pouvez venir ponctuellement ou régulièrement, même sans avoir suivi les séances précédentes.
“La division politique” programme 2023-2024 (titres provisoires)
17 octobre Benjamin Gizard
« Histoire épuisée : politique des récits et logiques de la souveraineté »
14 novembre reportée
12 décembre Patrizia Atzei
« Trouble dans la division politique. Logiques non-hégémoniques dans les processus de subjectivation féministes »
16 janvier Fabrice Goyi
« À propos du sujet blanc du capitalisme racial : causalité diabolique et violence constitutive »
13 février Bernard Aspe
« L’avenir ne dure pas longtemps. (Histoire, nécessité, camaraderie) »
12 mars Adrien Tournier
« Quelles politiques face à l’extinction ? »
16 avril Léna Balaud
« Mettre sa connaissance des vivants au service des luttes, une subjectivation politique spécifique ? »
14 mai Élise Gonthier-Gignac
« S’extraire de la capture. La violence, le ‘dehors’ et la politique du non-rapport »
Certaines séances des années précédentes enregistrées sont en ligne ici : https://www.ciph.org/spip.php?article120&var_mode=calcul. Les autres sont disponibles sur ce site, en version texte et pour une partie en version audio.
Dans une visée de mise en partage collective et non académique de réflexions et de recherches, le séminaire propose d’explorer ces problématiques à partir de différentes perspectives. Nous nous intéresserons aux luttes contre les dynamiques d’oppression et de dépossession, qui s’appuient sur des stratégies d’identification (territoire, race, genre…) aussi bien que de « désidentification », en tant formes de refus des normes hégémoniques ou de résistance face à l’expansion capitaliste et coloniale. La subjectivation sera également appréhendée à partir de l’irruption du « non-humain » sur les scènes contemporaines de la politique, pour essayer de comprendre quels seraient les modes d’une politisation de l’écologie qui porterait à la fois des revendications écologistes et égalitaires. Nous aborderons par ailleurs le rapport aux technologies et aux objets techniques en tant que composantes essentielles de l’histoire récente des subjectivités politiques. Et aussi les tentatives contemporaines de mise en intelligibilité qui se réapproprient des outils fictionnels ou narratifs pour faire « tenir ensemble » des expériences politiques singulières et hétérogènes.